Faveurs, femmes et deniers font de vachers chevaliers.

La femme, c’est l’opiniâtreté

Faveurs, femmes et deniers font de vachers chevaliers.

(Dournon, 1986: 88)

A muller e o ouro pódeno todo.

Ce proverbe recueille à nouveau le pouvoir des femmes, qui sont à même de transformer, littéralement, les vachiers en chevaliers, soit à doter de mérite à ceux qui n’en n’ont pas. Sa présence dans l’énumération, auprès des mots « faveurs » et « deniers » pourrait avoir certaines connotations négatives pour la femme. Toutefois, nous préférons privilégier l’interprétation qui loue sa grande capacité transformatrice.

Le proverbe se construit au moyen d’une phrase simple, qui garde l’ordre habituel des mots. À niveau rhétorique, la métaphore, qui transforme les paysans en chevalier, peut également transmettre une idée plus générale, de faire passer quelqu’un ou quelque chose pour une autre personne ou chose. On constante aussi la rime en – entre les deux parties de la phrase, ce qui aide à la mémorisation. À noter l’absence totale de déterminants.

Nous somme face à une équivalence partielle, tant à niveau de la signification, comme de la forme.

Le proverbe espagnol recueille la capacité de la femme pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée, de la même manière que l’argent nous permet d’acquérir n’importe quelle chose. Toutefois l’association « mujer – oro », soit « femme – chose », peut être perçue de manière un tant soit peu péjorative.

Le proverbe est une phrase simple, de grande brièveté et simplicité, qui assure par là-même sa grande expressivité. D’un point de vue rhétorique, on constante l’association « mujer – oro », ainsi que l’évidente métaphore de « oro – argent » qui pourrait répondre au besoin de créer une rime avec « todo », pour favoriser la mémorisation du proverbe. En outre, l’affirmation soutenue par le proverbe se fait de manière catégorique, moyennant la présence d’un hyperbole.

L’équivalence n’est que partielle, tant sur le fond, comme sur la forme.

Bien qu’on pourrait percevoir une certaine connotation péjorative dans la mise en relation « muller – ouro », étant donné que l’argent peut tout acheter, les bonnes et les mauvaises choses, il n’empêche que le proverbe s’explique comme la capacité féminine pour obtenir tout ce qu’elle se propose.

Le proverbe se construit sur la base d’une phrase simple, de grande brièveté et simplicité, qui maintient l’ordre habituel des mots (sujet + verbe + compléments). C’est justement ce caractère concis et direct qui assure sa grande expressivité. D’un point de vue rhétorique, il faut mentionner l’association « muller – ouro », dont celui-ci est à assimiler comme un synonyme métaphorique de l’argent. On pourrait croire que que le choix du mot « ouro » répond au besoin d’établir une rime assonante, imparfaite, avec le pronom « todo ». L’hyperbole assure l’affirmation catégorique de l’idée soutenue par le proverbe.