La femme est un mal nécessaire.

La femme, c’est le bonheur

La femme est un mal nécessaire.

(Quitard, 1861: 38)

La mujer es un mal necesario.

As mulleres, onde están, sobran; e onde non están, boa falta fan.

Variante

As mulleres, onde están, sobran; e onde non están, boa falla fan.

(Sesto López, 1976: 37; Lorenzo Fernández, 1983: 19)

Employé depuis l’Antiquité, cet adage souligne la dépendance de l’homme vis-à-vis de la femme et, par conséquent, la nécessité de vivre avec elle de la meilleure manière possible.

Il dérive directement du latin Mulier malum necessarium.

L’élément rhétorique français emploie une phrase simple et courte de grande effectivité grâce, essentiellement, à l’union paradoxale de deux éléments en apparence contradictoires : malet nécessaire ; soit le besoin du mal.

La version espagnole est identique à la française, tant sur le fond que sur la forme.

Employé depuis l’Antiquité, ce proverbe souligne la dépendance de l’homme vis-à-vis de la femme et, par conséquent, la nécessité de vivre avec elle de la meilleure manière possible.

Il dérive directement du latin Mulier malum necessarium.

L’élément rhétorique espagnol emploie une phrase simple et courte de grande effectivité, grâce essentiellement à l’union paradoxale de deux éléments apparemment contradictoires : malet necesario; soit le besoin du mal.

On reconnaît dans les trois langues le besoin de compter sur la femme, même si, occasionnellement, elle pourrait être contraire aux intérêts de l’homme. Alors que le galicien utilise un proverbe, le français et l’espagnol lui préfère un adage, qui est beaucoup plus catégorique, grâce à l’emploi d’une phrase plus courte et d’expression plus simple, comme dans les sentences ou les maximes.

On considère généralement que ce proverbe souligne la soi-disant double nature des femmes qui, d’un côté embarrassent les hommes, mais qui, d’un autre côté, leur sont indispensables. Aussi, ce proverbe ne peut être considéré que partiellement positif vis-à-vis de la figure féminine.

Les deux phrases coordonnées renferment des subordonnées adverbiales, ayant une structure paralléliste et un formant deux jeux d’opposition : onde estánface à onde non están, ainsi que sobranface à boa falta fan. Ces éléments favorisent la mémorisation et transmission du proverbe.