Le putois ne sent pas l’odeur de ses aisselles.

Practiquer la compréhension

Le putois ne sent pas l’odeur de ses aisselles.

(Jouffa et Pouhier, 2010 :36)

Nous faisons preuve de la même acuité visuelle que le lynx pour voir les défauts des autres, alors que nous sommes myopes comme la taupe pour voir nos propres défauts. Cette métaphore dénonce la sévérité avec laquelle nous jugeons souvent les autres, face à l’indulgence que nous employons envers nous-même. Il se rapproche au proverbe « Nous voyons le brin de paille qui est dans l’œil de l’autre, mais pas la poutre qui est dans le nôtre ».

Originaire du Niger.