Practiquer la compréhension
Nous faisons preuve de la même acuité visuelle que le lynx pour voir les défauts des autres, alors que nous sommes myopes comme la taupe pour voir nos propres défauts. Cette métaphore dénonce la sévérité avec laquelle nous jugeons souvent les autres, face à l’indulgence que nous employons envers nous-même. Il se rapproche au proverbe « Nous voyons le brin de paille qui est dans l’œil de l’autre, mais pas la poutre qui est dans le nôtre ».
Cette parémie pourrait dériver du conte de La Besace, de La Fontaine (1668) : « Lynx envers nos pareils et taupes envers nous».