La femme, c’est l’orgnisation du foyer
Prenez des femmes, elles vous apporteront des richesses.
La mujer buena, de la casa vacía la hace llena.
A boa muller a casa sabe encher.
Le proverbe affirme que les aptitudes féminines pour travailler, administrer les biens etc. garantissent à l’homme une bonne qualité de vie. Indirectement, il pourrait également suggérer que ces mêmes qualités manquent à l’homme, d’où le besoin de se marier exprimé au mode impératif. Il serait erroné de penser que ces richesses correspondent au paiement de la dote, étant donné qu’au Magreb c’est l’homme qui apporte ces biens à l’union matrimoniale, contrairement aux coutumes occidentales.
Le proverbe est originaire des régions francophones du Magreb.
Le proverbe est formé de deux propositions juxtaposées, dont la deuxième a une valeur causale.
Il s’agit d’une équivalence partielle, bien que l’idée transmise soit la même. À noter que, contrairement au proverbe français, celui-ci conditionne cette aptitude féminine pour atteindre une bonne qualité de vie au caractère bienveillant de la « mujer buena », en sous-entendant ainsi que ce don de la femme lui est octroyé par le Seigneur en récompense de sa bonté. Par contre, le proverbe espagnol ne fait pas allusion au mariage et s’applique de manière générale à toutes les femmes chargées d’une maison.
Les bonnes femmes ont la capacité de travailler et d’organiser leurs ressources de sorte à assurer la bien-être du foyer.
Le proverbe utilise une structure fossilisée avec une altération de l’ordre normal des mots à l’intérieur de la phrase. À niveau rhétorique on apprécie l’emploi de la métaphore « hace llena la casa » dans le sens de « pourvoir au bien-être de la famille ». À noter l’allitération en [a] qui donne du rythme et favorise la mémorisation et transmission de la parémie.
Le proverbe galicien présente une équivalence partielle vis-à-vis du français, mais une équivalence totale avec le proverbe espagnol.
Le proverbe recueille la capacité de travail et d’organisation des femmes pour pourvoir aux besoins de leurs famille. À noter qu’on conditionne à nouveau cette capacité au caractère bienveillant de la femme.
Le proverbe est une phrase simple qui, pourtant, utilise une structure fossilisée avec une altération de l’ordre normal des mots à l’intérieur de la phrase. La métaphore « encher a casa » rapporte à la capacité de la femme pour assurer le bien-être de sa famille. Finalement, la rime [er] favorise la mémorisation de la parémie.