La femme est la moitié de l’homme.

La femme, c’est l’inspiration

La femme est la moitié de l’homme.

(Quitard, 1861: 61)

La mujer es la mitad del hombre.

A muller é a metade do home.

Variante

A muller é a mitá do home.

(Sesto López, 1976: 34)

Le proverbe ne doit pas être interprété dans le sens que la femme vaut la moitié de ce que vaut l’homme, sinon dans le sens qu’elle contribue dans une très grande mesure à son développement personnel et aussi professionnel. Si on en revient à une signification biblique, le proverbe nous rappelle que l’homme et la femme constituent les deux moitiés qui conforment une seule et même personne.

Quitard (1861 :87) le met en relation avec le verset biblique “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et ils seront deux dans une seule chair” (Génesis : II, 24). Il pourrait dériver du latin Dimidia pars hominis.

D’un point de vue syntaxique, il s’agit d’une phrase simple à caractère sentencieux. Il est intéressant de remarquer que le nombre de syllabes qui se rapportent à la femme est exactement la moitié de celles qui se rattachent à l’homme.

Nous avons une équivalence pleine, tant sur le fond, que sur la forme.

Il circule une interprétation faussée de ce proverbe qui suggère tendancieusement que la valeur de la femme est à diviser par deux vis-à-vis de celle de l’homme. Il en est tout au contraire ; ce proverbe met en évidence que l’homme est redevable envers la femme de la moitié de ses succès personnels et professionnels.

Laforme syntaxique de ce proverbe correspond à celle d’une phrase simple copulative, d’une remarquable simplicité et brièveté, et donc extrêmement facile de mémoriser.

L’équivalence est pleine, tant sur le fond, que sur la forme.

Parfois ce proverbe est sujet à une interprétation erronée, en raison d’une mentalité machiste qui estime qu’un homme a le double de valeur qu’une femme. Cependant la véritable signification est tout autre. En effet, le proverbe reconnaît à la femme la moitié de la valeur de l’homme, c’est-à-dire qu’elle est créancière de la moitié des succès qu’il aura atteint.

Le proverbe présente la forme syntaxique d’une phrase simple copulative. Quant aux éléments rhétoriques, nous ne pouvons mentionner que la simplicité et la brièveté, qui participent à mémorisation et transmission de la sentence, de même que l’allitération du phonème nasal bilabial qui en accroît la sonorité.