Une bonne action ne reste jamais sans récompense.

Donner le meilleur de soi

Une bonne action ne reste jamais sans récompense.

(Dournon, 1986 : 17), (Quitard, 1842: 141)

Una buena acción nunca es perdida.

Un bienfait n’est jamais perdu.

(Dournon, 1986 : 60), (Quitard, 1842: 141)

Les deux proverbes transmettent la même idée, selon laquelle les bonnes actions sont toujours reconnues, soit d’emblée, par les hommes, ici sur terre ; soit à postériori, par le Seigneur, à travers l’éternité. Ce proverbe recueille les dogmes de la foi chrétienne, quant à l’accomplissement de notre devoir moral et l’espérance d’une vie éternelle.

Le deuxième proverbe semblerait dérivé d’un apologue selon lequel, un jour, il serait arrivé au paradis le pied d’un roi, détaché du reste de son corps. En effet, la seule bonne action, réalisée en vie par le monarque, fut de rapprocher, avec le pied, un baquet d’eau, pour qu’un chameau assoiffé, attaché à un arbre, pût se désaltérer.

Les deux proverbes ont la même structure d’une phrase simple, négative. Dépourvus de rimes et de figures rhétoriques, c’est sa brièveté, qui garantit sa mémorisation.